Animaux



"Peu lui importe que vous ayez tort ou raison : que vous soyez chanceux ou non, riche ou pauvre, cultivé ou ignare, saint ou pêcheur. Vous êtes son compagnon et cela lui suffit. Il restera toujours près de vous pour vous réconforter, vous protéger et il ira jusqu'à sacrifier sa vie pour vous. Il vous sera fidèle dans les bons et les mauvais moments. Ce n'est seulement que votre chien." - J.K. Jerome
Praline

O mon maître
Choisis moi pour ami et je serai, de tous tes amis, le plus fidèle
Donne moi un foyer et j'en serai le  vigilant gardien
donne un nom et je n'en voudrai plus d'autre
Donne moi une loi et je t'obéirai
Donne moi ma nourriture et tu ne seras pas payé d'ingratitude
Donne moi une caresse et je serai heureux
Donne moi ton affection et moi, je te donnerai ma vie
Canelle

Dans ce vaste monde, où pourrait-on trouver
quelqu’un qui soit noble mais sans orgueil,
amical sans être envieux, beau sans vanité ?
Ici, se retrouvent liés la grâce et la puissance musculaire, la force et la gentillesse.
Il sert sans être servile,
il a combattu sans animosité.
Rien n’est plus puissant et moins violent,
plus rapide et plus patient.
Ronald Duncan « To the Horse »


Pour les empêcher de s'éloigner, de se perdre dans la brousse, la lionne, toute la journée, s'amuse avec les lionceaux.
Souvenir d'afrique

L'Aigle et le Hibou

L'aigle et le chat-huant leurs querelles cessèrent,
Et firent tant qu'ils s'embrassèrent.
L'un jura foi de roi, l'autre foi de hibou,
Qu'ils ne se goberaient leurs petits peu ni prou.
" Connaissez-vous les miens ? dit l'oiseau de Minerve.
- Non, dit l'aigle. - Tant pis, reprit le triste oiseau :
Je crains que pour leur peau ;
C'est hasard si je les conserve.
Comme vous êtes roi, vous ne considérez
Qui ni quoi : rois et dieux mettent, quoi qu'on leur die,
Tout en même catégorie.
Adieu mes nourrissons, si vous les rencontrez.
- Peignez-les-moi, dit l'aigle, ou bien me les montrez ;
Je n'y toucherai de ma vie. "
Le hibou repartit : " Mes petits sont mignons,
Beaux, bien faits, et jolis sur tous leurs compagnons :
Vous les reconnaîtrez sans peine à cette marque.
N'allez pas l'oublier ; retenez-la si bien,
Que chez moi la maudite Parque
N'entre point par votre moyen. "
Il advint qu'au hibou Dieu donna géniture,
De façon qu'un beau soir qu'il était en pâture,
Notre aigle aperçut, d'aventure,
Dans les coins d'une roche dure,
Ou dans les trous d'une masure
(Je ne sais pas lequel des deux),
De petits monstres fort hideux.
Rechignés, un air triste, une voix de Mégère.
" Ces enfants ne sont pas, dit l'aigle, à notre ami.
Croquons-les. " Le galant n'en fit pas à demi :
Ses repas ne sont point repas à la légère.
Le hibou, de retour, ne trouve que les pieds
De ses chers nourrissons, hélas ! pour toute chose.
Il se plaint, et les dieux sont par lui suppliés
De punir le brigand qui de son deuil est cause.
Quelqu'un lui dit alors : " N'en accuse que toi,
Ou plutôt la commune loi
Qui veut qu'on trouve son semblable
Beau, bien fait, et sur tous aimable.
Tu fis de tes enfants à l'aigle ce portrait :
En avaient-ils le moindre trait ? "
Jean de la Fontaine